Les infirmières libérales mobilisées dans plusieurs villes pour réclamer une revalorisaton de leurs tarifs

Des rassemblements sont prévus samedi, notamment sur des péages à Toulouse et Nîmes, sur un pont d'Aix-en-Provence, sur le parvis des gares de Nantes, ou dans le centre de Lille.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une infirmière libérale lors d'une manifestation à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 15 février 2024. (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

Barrages filtrants sur des péages, tractages en gare, rassemblements... Des infirmières libérales descendent dans la rue, samedi 17 février, pour réclamer des revalorisations des tarifs de leurs actes (remboursés par la sécurité sociale) comme les injections, pansements ou prises de sang, qui n'ont pas été revus à la hausse depuis 15 ans. "Il y a des soins qu'on ne peut plus faire, parce qu'on est presque à perte", explique à l'AFP la coprésidente du collectif des Infirmiers libéraux en colère, Gaëlle Cannat, qui exerce dans les Bouches-du-Rhône. "Etre payée 7,25 euros brut de l'heure, pour l'acte et le déplacement, ce n'est plus tenable", ajoutent-elles.

Autre demande : faire reconnaître la "pénibilité du métier". La profession évoque des journées qui démarrent tôt le matin, des pathologies et douleurs liées à la manipulation de patients parfois lourds. Les manifestantes demandent notamment à partir en retraite à 60 ans, ou 62 à taux plein.

Ces infirmiers exigent aussi une simplification de la "paperasse" qui leur est imposée et une hausse importante des indemnités kilométriques, aujourd'hui plus élevées chez les kinésithérapeutes ou les médecins, alors que "le prix du carburant est le même pour tout le monde", soulignent-ils.

Vingt points de rassemblement annoncés

D'après le collectif, instigateur d'une mobilisation perlée depuis fin janvier, "20 points de rassemblement" sont prévus en cette journée de chassé-croisé des vacances d'hiver. Des opérations de tractage, parfois accompagnés de "barrages filtrants avec ralentissements" sont prévus, notamment sur des péages à Toulouse et Nîmes (Gard), sur un pont d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), sur le parvis des gares de Nantes, Saint-Nazaire ou La Baule (Loire-Atlantique), ou dans le centre de Lille, pour la plupart à la mi-journée ou en début d'après-midi.

D'autres rassemblements ont eu lieu cette semaine. Les manifestants doivent se retrouver devant les caisses primaires d'assurance maladie de Grenoble, Annecy (Haute-Savoie), Chambéry (Savoie) ou Bordeaux.

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