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Vidéo L’Adamant : vers une psychiatrie plus humaine

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L’Adamant, c’est un lieu où l’on “redonne un peu de familiarité à la bizarrerie” selon la psychologue clinicienne Linda De Zitter. Ici, les patients atteints de troubles psychiques sont accueillis dans un lieu unique, une péniche, avec une approche différente des autres centres.
VIDEO. L’Adamant : vers une psychiatrie plus humaine L’Adamant, c’est un lieu où l’on “redonne un peu de familiarité à la bizarrerie” selon la psychologue clinicienne Linda De Zitter. Ici, les patients atteints de troubles psychiques sont accueillis dans un lieu unique, une péniche, avec une approche différente des autres centres. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
L’Adamant, c’est un lieu où l’on “redonne un peu de familiarité à la bizarrerie” selon la psychologue clinicienne Linda De Zitter. Ici, les patients atteints de troubles psychiques sont accueillis dans un lieu unique, une péniche, avec une approche différente des autres centres.

C'est un happening permanent, l'Adamant. Les gens vivent, mangent, boivent, travaillent, s'aiment ou se séparent”, déclare Frédéric, un patient. Ici, les passagers se sentent libres de penser, d’agir et se sentent entourés, grâce à un personnel soignant attentif. Ce lieu, c’est l’Adamant, un lieu d’accueil et d'hospitalité situé à Paris, avec la particularité de naviguer sur l’eau. Cet endroit est d'ailleurs l’inspiration du cinéaste Nicolas Philibert, qui présente son film documentaire Sur l’Adamant, en salle depuis hier. 

Un centre unique en son genre 

Dans ce centre, des ateliers, des collectifs et des petits événements sont organisés, afin de relancer l’art de la conversation et de s’ouvrir aux autres. Là où généralement, les patients se replient sur eux-mêmes, ici, cette configuration permet de réanimer les lieux, avec la présence des autres. “Il n'y a pas de portes fermées, tout le monde peut circuler partout. Tout un chacun peut aller dans le bureau administratif, à la photocopieuse. Le quotidien de cet endroit est co-inventé par les patients et les soignants”, explique le cinéaste. 

Pour lui, “le soin ne s'arrête pas à seulement donner des médicaments aux gens, c'est tout un ensemble. Soigner ici, ça veut dire d'essayer de renouer un lien, d'aider les patients à retrouver un lien avec le monde”. Et pour se faire, le personnel soignant ne se distingue pas des patients par des uniformes. “Ça raconte qu'on relève tous de la même espèce, de la même humanité, au fond”. Car par ce documentaire, il prouve que la psychiatrie peut être aussi très inventive, à défaut de parfois sembler être “abandonnée et sacrifiée par les pouvoirs publics”. 

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