: Vidéo Ce qu’il faut savoir sur les papillomavirus
“En fait, ce sont des virus qui vont avoir un tropisme, c'est-à-dire une attirance pour les muqueuses génitales, pour les muqueuses de l’oropharynx et la muqueuse anale. Il existe beaucoup de papillomavirus qui sont soit cancérigènes soit non cancérigènes.” 80% de la population va être exposée à cette infection, hommes et femmes. Et 90% vont en guérir. Les papillomavirus sont des infections sexuellement transmissibles, qui touchent toute la population lors de sa vie sexuelle. Mais il est également l’une des premières causes du cancer du col de l’utérus chez la femme. Voici ce qu’il faut savoir sur cette infection.
“Il existe des lésions bénignes et des lésions précancéreuses”
“Tous ces papillomavirus se transmettent par voie sexuelle uniquement. Il n’y a pas de transmission sur les toilettes ou dans la piscine. Parce que c’est souvent une question qui est posée. Donc, il faut un contact, alors soit par pénétration, soit par contact au niveau bas de la peau, par exemple pubis contre pubis, soit ça peut être un virus qui est transporté aussi manuellement, lors des caresses, lors des préliminaires. Et puis il y a une transmission aussi qui est oro-génitale”, détaille Julia Maruani, gynécologue médical et vice-présidente de la Société Française de Colposcopie et de Pathologie Cervico-Vaginale.
Chez les femmes, le papillomavirus peut se détecter grâce à des frottis. Les médecins cherchent notamment à savoir l’impact de cette infection sur les cellules, et les lésions qui peuvent apparaître. “Il existe, effectivement, des lésions bénignes liées au papillomavirus et des lésions précancéreuses. Donc, on appelle ça, les lésions de bas grade ou les lésions de haut grade ; c’est les termes que les patientes peuvent voir sur leurs résultats. Donc, les lésions de bas grade, ce sont des lésions qui ont un très faible potentiel évolutif vers le haut grade, c’est moins de 5 %. Ce qu’il faut vraiment comprendre, c’est que ces lésions de bas grade, bénignes, elles vont régresser toutes seules dans la majorité des cas, ou rester persistantes mais elles n’auront pas de danger pour la femme.” Dans le cas de lésions précancéreuses, le personnel médical opère les femmes afin d’enlever la zone touchée.
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