"Cash Investigation" : enquête sur les prothèses vaginales
C'est un sujet tabou. Chaque année en France, près de 50 000 femmes se font implanter une prothèse vaginale. L'émission "Cash Investigation" a mené l'enquête. Ce type d'implant peut devenir un cauchemar.
"Cash Investigation" a enquêté sur les implants de prothèses vaginales. Un sujet tabou et une opération qui peut devenir un véritable cauchemar. Il y a peu, Cathy travaillait en tant qu'infirmière à l'hôpital de nuit. Un métier difficile, deux accouchements. En 2010, le corps de Cathy fatigue. Elle a une descente d'organes. Son gynécologue lui propose alors l'option chirurgicale et l'implant d'une prothèse vaginale, le Prolift. "Il m'a juste dit qu'il me poserait quelque chose de très solide, et que je pourrais faire n'importe quel sport après (...), à aucun moment il ne me parle de risques par rapport à la prothèse", se souvient-elle.
"J'étais au bord de l'évanouissement"
Mais trois ans après l'opération arrivent les complications. Cathy les note, jour après jour, dans un journal. Des douleurs intenses, inexpliquées, l'empêchent de marcher, de rester assise, de vivre. "À chaque fois que j'urinais, je ne hurlais pas, mais je gémissais, je pleurais, j'étais au bord de l'évanouissement", explique-t-elle. Une enquête à retrouver en intégralité mardi 27 novembre sur France 2.
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