"Cash Investigation" : le scandale sanitaire des prothèses vaginales
Une enquête de "Cash Investigation" dévoile les scandales derrière certains implants de prothèses vaginales, une opération qui concerne pourtant près de 50 000 femmes chaque année.
C'est un scandale sanitaire de plus. L'émission "Cash Investigation" sort une enquête édifiante sur les implants de prothèses vaginales. Elles ne seraient pas contrôlés comme des médicaments. "Un médicament, pour qu'il soit autorisé, doit bénéficier d'une autorisation de mise sur le marché et c'est un organisme public, l'Agence nationale de sécurité du médicament, qui va donner une autorisation en se basant sur la fameuse balance bénéfices-risques", explique la journaliste Florence Griffond sur le plateau de France 2.
Des tests réalisés sur un nombre insuffisant de patients
"En revanche, un dispositif médical comme par exemple une prothèse, un stent ou un stérilet, n'est pas contrôlé par l'Agence du médicament avant sa commercialisation. Ce sont des organismes privés qui vérifient si le dispositif est conforme aux exigences de sécurité définies au niveau européen. Dans ces cas-là, ils lui attribuent le label CE", précise la journaliste. Ces contrôles semblent néanmoins insuffisants. "Ces industriels réalisent des tests pour voir si les patients supportent l'appareil, mais ces tests ne sont pas toujours réalisés sur un nombre suffisant de patients, et donc des anomalies peuvent ne pas être détectées", conclut Florence Griffond. L'enquête de "Cash Investigation" est à retrouver mardi 27 novembre sur France 2.
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