Don d’organes : le nombre des inscrits sur le registre des refus explose
L’histoire d’Anthony Thomas Hoover fait réfléchir en France. Il y a trois ans, cet Américain a été déclaré en état de mort cérébrale. Inscrit alors dans la liste des donneurs d’organes, les médecins s’apprêtaient à l’opérer avant qu’il ne se réveille. La semaine dernière, son récit a fait le tour des réseaux sociaux en France, engendrant une explosion du nombre d’inscriptions sur le registre de refus de dons. “Ce lundi, on a reçu 823 inscriptions sur le registre des refus, par rapport à la semaine dernière et les 120 inscriptions”, relève Géraldine Malaquin, responsable du Pôle national de répartition des greffons de l’Agence de biomédecine.
Des examens plus poussés en France
Dans l’Hexagone, l’histoire d’Anthony Thomas Hoover ne risque pas de se produire, car pour déclarer une mort cérébrale il faut réaliser plusieurs examens pertinents. “Soit des électroencéphalogrammes, soit le plus souvent un scanner cérébral qui montre que le sang ne circule plus dans le cerveau. Cet examen n’est pas obligatoire aux États-Unis, et c’est ce qui fait toute la différence”, rassure le Dr. Julien Rogier, responsable de l’unité de prélèvement d’organes au CHU de Bordeaux.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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