"Faire bouger les ados" : une campagne pour inciter les parents à faire bouger leurs enfants
Santé Publique France lance à partir de ce jeudi 1er septembre une grande campagne qui va durer un mois pour inciter les adolescents à faire du sport.
"Faire bouger les ados, c'est pas évident. Les encourager, c'est important." Voilà le slogan de la nouvelle campagne de Santé Publique France diffusée à partir d'aujourd'hui et pendant un mois. L'objectif : inciter les parents à encourager leurs enfants adolescents à bouger plus au quotidien. Le constat est inquiétant : parmi les 6-17 ans, seulement la moitié des garçons et un tiers des filles pratiquent au moins une heure d'activité physique par jour comme le recommande l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Le sport menacé par les écrans
Dans ce clip de 45 secondes, on voit des parents proposer à leurs enfants de commencer une activité sportive. Tennis, football, skateboard, volley, danse, gym... tout y passe, mais à chaque fois, les ados répondent "non". Le message s'adresse alors aux parents et les invite à ne pas se "décourager".
D'après une étude publiée par Santé Publique France, c'est vraiment à l'adolescence que les choses empirent. Entre 11 et 14 ans, seulement un tiers des garçons et à peine 20% des filles suivent la consigne de l'OMS et font au moins une heure de sport ou d'activité physique par jour. La crise sanitaire a encore aggravé ces chiffres et les écrans n'arrangent rien. 70% des adolescents y passent au moins trois heures chaque jour.
Or l'inactivité est l'un des facteurs qui favorisent l'obésité, les cancers, les maladies cardiovasculaires. Les parents sont ici les premiers destinataires de cette campagne, élaborée en lien avec le Ministère de la santé et de la prévention, le ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques et le comité d’organisation de Paris 2024. Ils trouveront des conseils et astuces sur le site mangerbouger.fr. Un second volet de la campagne sera lancé à l'automne et s'adressera directement aux adolescents.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.