Maladie de Parkinson : la "tangothérapie" est-elle utile ?
Certains malades de Parkinson suivent des cours de tango pour lutter contre les effets de la maladie. Jean-Daniel Flaysakier analyse cette tendance.
"Pour danser le tango, il faut partir de chez soi, il faut aller dans une salle. Et pour ces malades de Parkinson, qui sont souvent des gens dépressifs, c'est formidable sur le plan mental", affirme Jean-Daniel Flaysakier, qui vante les mérites de ces modes de traitement et d'accompagnement alternatifs. "Ils se resituent dans l'espace qui les entoure", ajoute-t-il, mettant l'accent sur l'utilité de cette thérapie pour éviter au maximum les chutes, dont sont souvent victimes les malades d'un certain âge.
Un travail indispensable sur son corps
Travailler les postures d'équilibre et garder le rapport à son corps est indispensable pour les malades qui veulent garder une qualité de vie correcte malgré les difficultés engendrées par cette maladie. En l'espace de quelques mois, les participants à ce type de séances peuvent ainsi diviser par deux le risque de subir une chute et de finir avec une blessure invalidante, comme la fracture du col du fémur.
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