Rugby : la mort du jeune joueur d'Aurillac en août est "accidentelle"
"Ce sont plusieurs facteurs qui ont conduit au décès", a expliqué le procureur à l'AFP.
Il n'y a pas de faute imputable à qui que ce soit, selon le procureur d'Aurillac, Olivier Clémençon. La mort brutale du jeune joueur d'Aurillac (Pro D2) Louis Fajfrowski, survenue en août alors qu'il avait quitté un match de rugby après un plaquage, est "accidentelle", a conclu le parquet d'Aurillac après des analyses complémentaires à l'autopsie.
"Ce sont plusieurs facteurs qui ont conduit au décès", a expliqué jeudi 7 novembre le procureur, confirmant une information du quotidien La Montagne. Selon lui, le joueur de 21 ans a subi "un traumatisme thoracique précordial, responsable d'une commotion cardiaque létale sur un cœur pathologique". Le parquet a donc conclu "à une mort accidentelle à la suite et non pas à cause d'un plaquage" subi par le joueur à mi-hauteur, a précisé le procureur.
Une immense émotion dans le milieu du rugby
Ce décès avait suscité une immense émotion dans le milieu du rugby en repointant du doigt les commotions, notamment cérébrales, provoquées par certains chocs. Le joueur avait été victime d'un plaquage lors d'un match amical contre Rodez. Sonné, il avait pu se relever avec l'aide des soigneurs avant de se rendre aux vestiaires par ses propres moyens, accompagné d'un médecin, selon La Montagne. Arrivé dans les vestiaires, il avait perdu connaissance à plusieurs reprises et n'avait pas pu être réanimé à l'arrivée des secours.
La première autopsie n'avait pas permis de déterminer les causes de la mort, raison pour laquelle le parquet avait réclamé des analyses complémentaires, dont les résultats ont mis plusieurs mois à arriver.
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