Un groupe pharmaceutique reconnaît que ses pompes à insuline risquent d'être cyber-piratées
L'éventuel piratage de la puce insérée dans les pompes Onetouch Ping permettrait de programmer une dose d'insuline plus importante que prévu.
Le groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson a mis en garde, mardi 4 octobre, les utilisateurs canadiens et américains d'une de ses pompes à insuline contre d'éventuels piratages informatiques. Une faille a été détectée dans sa pompe OneTouch Ping (non commercialisée en Europe) destinée à la prise en charge du diabète.
Il est possible que la puce informatique insérée dans cette pompe soit piratée, ce qui permettrait de programmer une dose d'insuline plus importante que prévu.
Un risque "extrêmement faible"
Le risque d'un piratage reste toutefois "extrêmement faible", affirme Johnson & Johnson, faisant valoir que le pirate devrait se trouver à moins de 800 mètres de la pompe et disposer en outre d'une certaine expertise technique et d'un équipement sophistiqué. Le groupe préconise toutefois à ses utilisateurs de ne pas hésiter à éteindre leur pompe.
Cette mise en garde de Johnson & Johnson intervient au moment où se multiplient les cyber-attaques contre les entreprises américaines. Yahoo! a par exemple annoncé récemment que 500 millions de comptes de ses utilisateurs avaient été piratés en 2014.
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