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Vidéo Barre de métro, poignée de porte, chasse d’eau, ces objets sont-ils si sales ?

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Pour Brut, Geneviève Héry-Arnaud, enseignante-chercheuse en bactériologie a accepté d’observer les prélèvements d’endroits considérés comme sales.
VIDEO. Barre de métro, poignée de porte, chasse d’eau, ces objets sont-ils si sales ? Pour Brut, Geneviève Héry-Arnaud, enseignante-chercheuse en bactériologie a accepté d’observer les prélèvements d’endroits considérés comme sales. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Pour Brut, Geneviève Héry-Arnaud, enseignante-chercheuse en bactériologie a accepté d’observer les prélèvements d’endroits considérés comme sales.

Il n'y a aucune saleté dans la bactérie”. Pour Geneviève Héry-Arnaud, les bactéries qui font partie de notre quotidien ne sont pas impropres. Selon elle, il faut accepter qu’elles fassent partie de notre environnement. Enseignante-chercheuse en bactériologie, son métier consiste à déterminer les bactéries, leurs caractéristiques et leur nom. Et pour Brut, elle s’est prêtée au jeu d'examiner quelques objets de notre quotidien. 

“L’immense majorité des bactéries sont neutres sur nous”

Quelques jours après la prise de contact des objets, des ronds, correspondant à des colonies bactériennes, se sont formés. Que ce soit sur une poignée de porte, une chasse d’eau ou une barre de métro, la plupart des bactéries trouvées par Geneviève Héry-Arnaud sont issues de notre environnement naturel. Sur la barre de métro, on trouve “des coccis à gram positif”, probablement du staphylocoque qui vient de la paume des mains des passagers qui se sont servis de la barre de métro. “Il y avait un article qui avait fait grand bruit parce qu' ils avaient découvert Yersinia pestis dans le métro à New York. Ils avaient fait les grands titres de la presse en disant: 'De la peste dans le métro new-yorkais!'. Sauf que leur technique n'était pas encore tout à fait au point. Et, il y a plusieurs espèces de Yersinia, mais ce n'était pas une Yersinia pestis, c'était une Yersinia enterocolitica. Bon, ce n'est pas très sympathique comme germe, ça donne des gastroentérites, mais c'est quand même rien à voir avec la peste. Donc, ils sont allés un peu vite en besogne”, continue Geneviève Héry-Arnaud. 

Pour elle, les bactéries sont, dans la majorité, neutres sur nous. “L’immense majorité des bactéries sont totalement, a minima, neutres sur nous, ou même mieux, elles nous font plutôt des choses positives pour notre santé. Donc, celles qui nous rendent vraiment malades, elles se comptent quasiment sur les doigts d'une main”, ajoute Geneviève Héry-Arnaud. 

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