: Vidéo "Cash Investigation". Natacha vit un calvaire avec une prothèse vaginale qui n'a pas été conçue pour être explantée
Le gynécologue de Natacha a choisi, il y a huit ans, de lui implanter une prothèse vaginale pour soigner sa descente d’organes. Ce dispositif médical marche souvent. Pas dans son cas... Extrait de "Implants : tous cobayes ?", une enquête de Marie Maurice et Edouard Perrin diffusée mardi 27 novembre 2018.
Plusieurs options s’offraient à Natacha Brunet pour soigner sa descente d’organes. Il y a huit ans, elle a choisi la chirurgie, comme 45 000 Françaises chaque année. Son gynécologue a opté pour l’implantation d’une prothèse vaginale, un filet synthétique soutenant la vessie.
Ce dispositif médical règle souvent le problème. Parfois, cela peut tourner au cauchemar. Comme pour elle. "Au niveau de la jambe, j’ai tout le temps des coups d’électricité, des douleurs comme une rage de dents, un truc qui s’arrête pas", affirme-t-elle au magazine "Cash Investigation".
L’intimité aussi, c’est terminé
Dès son implantation, cette prothèse fait souffrir Natacha. Une fois en place, il arrive en effet que le filet se rétracte, tirant alors sur les chairs, ce qui peut faire vraiment très mal. Les médecins ont bien tenté de lui retirer cette prothèse… mais elle n’a pas été conçue pour être explantée.
Natacha est donc aujourd'hui condamnée à vivre avec sa douleur. “C’est monté un peu vite là”, dit-elle allongée sur son canapé. Alors, ce soir-là, c’est un cocktail d'antidouleur, notamment des opiacés. La dose maximum, quatre fois par jour. Condamnée aux médicaments et à l’invalidité. L’intimité aussi, c’est terminé.
Extrait de "Implants : tous cobayes ?", une enquête de Marie Maurice et Edouard Perrin diffusée mardi 27 novembre 2018.
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