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Vidéo Maladie de Parkinson : des chercheurs lillois mettent au point un traitement prometteur

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Une découverte importante en France au secours des malades de Parkinson (FLORENCE MATHIEUX - FRANCE 3 NORD PAS-DE-CALAIS)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Il a permis de ralentir significativement la progression du handicap sur une quarantaine de patients.

Ils revendiquent une "première mondiale". Une équipe de chercheurs lillois a annoncé, lundi 14 avril, qu'un traitement encore expérimental avait donné des résultats très prometteurs chez des patients atteints de la maladie de ParkinsonFrance 3 Nord Pas-de-Calais s'en fait l'écho.

Le traitement, qui réduit la quantité de fer dans l'organisme des malades, a été appliqué à une quarantaine de patients en début de maladie. Il a eu "une puissante action oxydante", qui s'est traduite par "un ralentissement significatif de la progression du handicap", précise le communiqué.

L'équipe de pharmacologues et neurologues de la faculté de médecine de l'université Lille 2 et du CHRU de Lille dirigée par le professeur Régis Bordet avait, selon ce dernier, retenu dès 2008 l'hypothèse d'un lien entre le taux excessif de fer dans le corps et des maladies neurodégénératives comme celle de Parkinson.

Une expérimentation qui reste à élargir

Avant cette découverte, explique le docteur David Devos, pharmacologue, il a fallu "trouver la bonne molécule pour réduire le taux de fer", en l'occurrence la défériprone, déjà connue. Il a fallu également "trouver le bon dosage" afin de ne pas provoquer une carence.

Selon le docteur Caroline Moreau, neurologue, le traitement expérimental a produit "un effet sur les signes moteurs habituels [tremblements, rigidités, akinésie] de la maladie de Parkinson", ainsi qu'"un effet neuroprotecteur". En résumé, a-t-elle dit, il s'agit d'"une étude très prometteuse et très bien tolérée jusqu'à deux ans, sans produire d'anémie".

Mais le nouveau traitement, pour qu'il soit validé, doit aller au-delà de "la population de patients encore limitée" à laquelle il a été appliqué, a souligné le professeur Luc Defebvre, également neurologue. Le stade suivant sera donc le changement d'échelle des expérimentations afin de vérifier l'efficacité et l'innocuité de ce traitement dans d'autres centres hospitaliers en France et dans le reste de l'Europe.

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