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Sarkozy, du Guilvinec à Bayonne, un quinquennat de déplacements houleux

Durant son mandat, le président de la République s'est retrouvé à plusieurs reprises dans des situations difficiles devant des foules hostiles. Retour sur quelques épisodes marquants.

Article rédigé par Ilan Caro
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Nicolas Sarkozy sur le port de pêche du Guilvinec (Finistère), le 6 novembre 2007. (ANDRE DURAND / AFP POOL)

Sifflets, huées, insultes... L'accueil essuyé par le candidat Nicolas Sarkozy à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), jeudi 1er mars, n'est pas inédit pour lui. Durant ses cinq années de mandat, le président de la République s'est retrouvé à plusieurs reprises dans des situations difficiles au milieu de foules hostiles. Retour sur quelques épisodes marquants.

• Sur le port du Guilvinec, le 6 novembre 2007

Pris à partie sur le port du Guilvinec, dans le Finistère, par des pêcheurs assommés par la hausse des prix du carburant, Nicolas Sarkozy sort de ses gonds face à un homme qui le traite d'"enculé" : "C'est toi qui a dit ça ? Bah descends un peu le dire !", balance le chef de l'Etat. Une attitude peu présidentielle qui lui sera beaucoup reprochée.



• Devant la mairie de Tarbes, le 25 mars 2008

Quelques mois après l'accrochage breton, Nicolas Sarkozy est à nouveau conspué à Tarbes (Hautes-Pyrénées), en marge de la visite d'une usine Alstom. Mais cette fois-ci, le président ignore les insultes.



• Au Palais omnisports de Paris-Bercy, le 3 octobre 2008

Ce jour-là, Nicolas Sarkozy est attendu devant 12 000 jeunes apprentis européens rassemblés à Bercy. Mais lorsque l'animatrice de l'événement, Christine Kelly, annonce la venue ultérieure du chef de l'Etat, sa voix est couverte par les sifflets. Quelques minutes plus tard, le président fait faux bond. Raison invoquée : la préparation d'une réunion du G4, le lendemain.



• A Saint-Lô, le 12 janvier 2009

Nicolas Sarkozy se rend dans la Manche pour présenter ses vœux au monde de l'Education. Mais il est attendu par quelques milliers d'enseignants peu accueillants qui protestent contre les suppressions de postes aux cris de "Sarkozy démission". La manifestation perturbe le déplacement présidentiel. Deux semaines plus tard, le préfet du département écope d'une mutation, de même que le directeur départemental de la police. Sans doute n'avaient-ils pas suffisamment bien préparé le terrain.



• Aux obsèques d'Omar Bongo, 16 juin 2009

Nicolas Sarkozy et son prédécesseur, Jacques Chirac, se rendent tous les deux à Libreville, au Gabon, pour assister aux funérailles du président Omar Bongo. C'est l'ex-chef de l'Etat qui sort en premier de la voiture. Il est brièvement applaudi. Mais quelques secondes plus tard, Nicolas Sarkozy, qui s'extrait du même véhicule, est gratifié des sifflets.



• Au Salon de l'agriculture, le 7 mars 2010

Deux ans après le célèbre "Casse-toi pauv' con", Nicolas Sarkozy fait son retour au Salon de l'agriculture à Paris. Pour éviter la foule et conjurer ses mauvais souvenirs, il choisit de s'y rendre en catimini, dans des travées vides. Mais au moment de repartir, les halls de la porte de Versailles se sont bien remplis, et le chef de l'Etat n'échappe pas aux sifflets.

• A Bayonne, le 1er mars 2012

Le président, désormais candidat, avait prévu de prendre un bain de foule à Bayonne après avoir visité une exploitation agricole des Pyrénées-Atlantiques, jeudi 1er mars. Mais lors cette étape au Pays basque, Nicolas Sarkozy a été accueilli par des sifflets et des huées. 

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