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Vidéo Suisse : un simulacre de sacrifice humain embarrasse un laboratoire de recherche nucléaire

Le Centre européen de recherche nucléaire, situé non loin de Genève, à la frontière suisse, a ouvert une enquête interne après la diffusion d'une vidéo d'une parodie de sacrifice humain filmée en pleine nuit sur son campus.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Centre européen de recherche nucléaire (CERN), près de Genève (Suisse), le 12 mars 2015. (BETUL YURUK / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le canular pose des questions sur la sécurité du plus grand laboratoire scientifique au monde, parti à la recherche du fameux boson de Higgs. Le Centre européen de recherche nucléaire (CERN), situé non loin de Genève, à la frontière suisse, a ouvert une enquête interne après la diffusion jeudi 11 août d'une vidéo d'une parodie de sacrifice humain filmée en pleine nuit sur son campus.

Vue quelque 90 000 fois, la séquence montre plusieurs personnes vêtues d'une cape sombre, la tête dissimulée sous une capuche, devant une statue de la déesse Shiva dans la cour pavée du CERN. La scène, éclairée par deux grandes torches, est filmée à distance depuis un immeuble surplombant la cour. Une femme apparaît vêtue de blanc et s'allonge sur le sol avant d'être apparemment poignardée par un homme tenant un couteau et portant des baskets aux pieds.

"Le CERN ne cautionne pas ce genre de canular"

"Cette vidéo a été filmée dans notre enceinte, mais sans notre permission et à notre insu, affirme à l'AFP une porte-parole du CERN dans un email. Le CERN ne cautionne pas ce genre de canular, qui peut générer des malentendus sur la nature scientifique de notre travail."

La vidéo a été immédiatement relayée par des sites adeptes de la théorie du complot qui assurent que des sacrifices rituels sont pratiqués par le Centre. Au-delà de ce qui ressemble à de l'humour potache, cette vidéo suscite néanmoins des interrogations réelles sur le niveau de sécurité du site scientifique. Mais selon la police du canton de Genève, aucune plainte n'avait été déposée par le CERN.

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