Le plus vieux dinosaure d'Afrique découvert au Zimbabwe
Le squelette a été retrouvé par une équipe de chercheurs du Zimbabwe, de Zambie et des Etats-Unis, lors de deux expéditions en 2017 et 2019.
Il vivait il y a environ 230 millions d'années. Des scientifiques au Zimbabwe ont annoncé la découverte des restes du plus vieux dinosaure d'Afrique, jeudi 1er septembre. Ce dinosaure, nommé Mbiresaurus raathi, ne mesurait qu'un mètre de haut environ, avec une longue queue et pesait jusqu'à 30 kg, selon l'équipe internationale de paléontologues ayant fait la découverte.
"Il courait sur deux pattes et avait une tête assez petite", a déclaré à l'AFP Christopher Griffin, le scientifique qui a déterré le premier os. Il s'agit probablement d'un omnivore qui se nourrissait de plantes, de petits animaux et d'insectes. Le dinosaure appartient à l'espèce sauropodomorphe, la même lignée qui comprendra plus tard des dinosaures géants à long cou, selon le chercheur à l'université de Yale (Etats-Unis).
Le squelette a été retrouvé par une équipe de chercheurs du Zimbabwe, de Zambie et des Etats-Unis, lors de deux expéditions en 2017 et 2019. "J'ai creusé tout le fémur et j'ai su à ce moment-là qu'il s'agissait d'un dinosaure et que je tenais le plus ancien fossile de dinosaure connu d'Afrique", a déclaré Christopher Griffin. Les découvertes de son équipe ont été publiées pour la première fois mercredi dans la revue Nature (lien en anglais).
Des découvertes antérieures en Amérique du Sud
Des restes de dinosaures de la même époque n'avaient à ce stade été trouvés qu'en Amérique du Sud et en Inde.
Les paléontologues ont choisi le Zimbabwe pour creuser, après avoir calculé qu'il se trouvait à peu près à la même latitude que les découvertes antérieures en Amérique du Sud, lorsque tous les continents étaient connectés en une seule masse terrestre.
"Mbiresaurus raathi est remarquablement similaire à certains dinosaures du même âge trouvés au Brésil et en Argentine, ce qui renforce le fait que l'Amérique du Sud et l'Afrique faisaient partie d'une masse continentale continue", a déclaré Max Langer de l'Université de Sao Paulo (Brésil).
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