Endeavour, mission accomplie
Dans le plus pur langage technico-spatial, Jim Dutton du Centre de contrôle de Houston a tenu à "féliciter toute l'équipe", après l'atterrissage réussi cette nuit de la navette Endeavour. La Nasa avait dû retarder une première tentative, en raison d'une mauvaise météo.
Sur seize jours de mission, la navette américaine en aura passé douze amarrée à la Station spatiale internationale. Elle y a ajouté le premier élément du laboratoire japonais Kibo, et le robot canadien géant Dextre.
Présent dans l'appareil, le spationaute français Léopold Eyharts est "redescendu sur Terre" après un séjour de 48 jours dans l'ISS.
Pour ce premier atterrissage nocturne depuis septembre 2006, Endeavour avait commencé sa descente une heure auparavant, lorsque sa vitesse était de 25 fois celle du son, soit plus de 27.000 km/h.
Au cours de la mission, les astronautes ont en outre testé une technique de réparation des tuiles thermiques de l'orbiteur dans le vide de l'espace. Cette technique est jugée essentielle pour la sécurité du prochain vol vers le télescope spatial Hubble fin août, au cours duquel la navette ne pourra pas revenir s'amarrer à l'ISS.
Par ailleurs, le début de l'installation du laboratoire Kibo revêt une grande
importance pour le Japon qui va ainsi devenir un membre à part entière de l'ISS avec les Etats-Unis, la Russie et l'Europe, dont le module de recherche Columbus a été livré à la Station en février.
Matteu Maestracci avec agences
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