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Bas-Rhin : une habitante touchée par une météorite alors qu'elle se trouvait sur sa terrasse

Qu'une météorite "vous tombe dessus du ciel, c'est un cas quasi unique" résume sur France Bleu Alsace le géologue Thierry Rebmann.
Article rédigé par franceinfo, avec France Bleu
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
C'est rarissime, une Alsacienne a été touchée par une météorite tombée du ciel, dans la nuit du 5 au 6 juillet. (SEBASTIAN VOLTMER / LEEMAGE VIA AFP)

Une habitante de Schirmeck (Bas-Rhin) a été touchée par une météorite début juillet, rapporte ce jeudi 13 juillet France Bleu Alsace, confirmant une information des Dernières Nouvelles d'Alsace. 

Le 6 juillet dernier, la femme en question était assise sur sa terrasse pour prendre l'air à 4h du matin. Elle a entendu un gros "boum" sur le toit de sa maison puis le caillou est tombé sur elle au niveau de ses côtes, provoquant "un bleu". Elle pense d'abord à un animal puis comprend qu'il s'agit d'autre chose.

>> Des confins de la galaxie à la Normandie, l'itinéraire inattendu d'une météorite qui a bien failli échapper aux scientifiques français

Un cas "quasi unique"

Pour le géologue Thierry Rebmann, contacté par France Bleu Alsace, "trouver une météorite c'est déjà rare mais en plus être en contact direct et qu'elle vous tombe dessus du ciel, c'est un cas quasi unique". Il ajoute : "On n'a pas eu ça depuis des décennies dans nos régions".

C'est lui qui a expertisé le caillou à la demande de l'habitante. Il le décrit : "Ce caillou ressemble à une roche volcanique. C'est une pierre qui traverse l'atmosphère terrestre, elle est grillée en raison de l'oxygène et du frottement". En général, poursuit le géologue, "elle disparaît complètement, c'est ce qu'on appelle les étoiles filantes. Sauf que là il y avait de la matière, environ 50 grammes".

Selon lui, la météorite "n'est pas rare en soi", dans le sens où "elle n'est pas composée de métaux rares comme le nickel". Ce qui est rare en revanche, "c'est que la météorite lui soit tombée dessus", insiste-t-il.

D'après Thierry Rebmann, il faut désormais faire une analyse approfondie à l'Institut physique du globe pour savoir d'où venait cette météorite : "La nature minéralogique nous permet d'avoir une piste de l'origine de cette roche".

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