Mission Artemis : le décollage de la méga-fusée vers la Lune est reporté en raison d'une fuite de carburant, annonce la Nasa

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
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Après le nouveau report de la mission Artémis, il n’y a pas de date arrêtée pour le lancement de la méga-fusée vers la Lune. Le journaliste Loïc de La Mornais, envoyé spécial à Cap Canaveral, en Floride (États-Unis), fait le point sur la situation, samedi 3 septembre. (KEVIN DIETSCH / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Une première tentative avait déjà été avortée lundi en raison de divers problèmes techniques. Avec cette mission, la Nasa souhaite renouer avec l'exploration humaine lointaine.

Ce qu'il faut savoir

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Après une première tentative ratée en début de semaine, la Nasa annonce, samedi 3 septembre, reporter à nouveau le lancement de sa méga-fusée vers la Lune, en raison d'une fuite de carburant. Cette mission test doit lancer un nouveau programme phare, Artemis, cinquante ans après le dernier vol d'Apollo. Pour l'instant, aucune date n'a été programmée pour un nouveau lancement. 

 Nouvelle fuite. Lors du remplissage samedi, une fuite a été détectée au pied de la fusée, au niveau du tuyau par lequel passe l'hydrogène jusqu'au réservoir. Le flot a été stoppé pendant que les équipes cherchaient une solution. La Nasa n'a pas indiqué dans l'immédiat à quel point ce problème pourrait affecter ou non l'heure de décollage.

Deuxième essai. Lundi, une fuite avait été observée au moment du remplissage des réservoirs de la fusée avec du carburant cryogénique, avant qu'un problème de refroidissement des moteurs n'achève de faire annuler le lancement. 

 Météo favorable. Le décollage était prévu à 14h17 heure locale (20h17 à Paris), et reste possible au cours des deux heures qui suivent en cas de besoin. Les conditions météo sont favorables à 60% au début de cette fenêtre de tir, puis s'améliorent peu à peu jusqu'à 80%. En cas de nouvel empêchement samedi, le décollage pourrait éventuellement être reprogrammé à lundi ou mardi.

Exploration humaine en prévision. Le but de cette mission non habitée est de vérifier que la capsule Orion, au sommet de la fusée, est sûre pour transporter des astronautes. Grâce à ce nouveau vaisseau, la Nasa entend renouer avec l'exploration humaine lointaine, la Lune étant 1 000 fois plus éloignée que la Station spatiale internationale. Surtout, la Nasa compte cette fois y établir une présence humaine durable, afin d'en faire un tremplin pour un voyage vers Mars.