Sciences : investir la stratosphère, une avancée stratégique mais aussi une menace
Il progresse plus haut que les avions, mais plus bas que les satellites. Avant d’être abattu, le ballon chinois qui a survolé les États-Unis ces derniers jours évoluait en très haute altitude. Un territoire quasiment vierge, peu exploité et peu régulé, situé entre 12 et 100 km au-dessus de nos têtes. De la stratosphère jusqu’à la limite de l’espace, c'est un nouveau continent à explorer, qui suscite bien des convoitises.
Relai pour les télécommunications
Dans un atelier près de Toulouse (Haute-Garonne), on fabrique la structure d’un ballon stratosphérique de 85 mètres de diamètre. Investir la stratosphère pour collecter des données ou observer, c’est déjà une réalité pour des entreprises et certains gouvernements. La France notamment, avec ce projet de dirigeable fonctionnant à l’énergie solaire, qui pourrait surveiller 24 heures sur 24 des frontières, des sites sensibles ou le trafic maritime, ou encore servir de relai pour les télécommunications. Selon certains spécialistes, ces engins présentent également une menace.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.