Cet article date de plus de douze ans.

Etudes de médecine : Xavier Bertrand va augmenter le numerus clausus

Le numerus clausus (nombre d'étudiants en médecine admis dans le cursus) sera de nouveau augmenté l'année prochaine. C'est ce qu'a annoncé samedi le ministre de la Santé Xavier Bertrand au Congrès du Syndicat des médecins libéraux (SML), sans donner de détails.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Aujourd'hui, 7.400 étudiants sont autorisés à passer la
difficile étape de la première année de médecine. Objectif de cette hausse :
éviter une pénurie de médecins d'ici dix ans et lutter contre les déserts
médicaux. "Il vaut mieux avoir d’avantage de médecins qui exercerons
certainement différemment plutôt que de courir après la pénurie
", a déclaré
Xavier Bertrand.

Cela sera-t-il suffisant ?

Les syndicats sont sceptiques. Car selon eux, le problème n’est
pas tant  le nombre de médecins que leur répartition sur le territoire. Et pour
enrayer le phénomène de concentration, l’une des premières pistes évoquées passe
par la revalorisation des spécialités, comme la médecine générale par exemple, parent
pauvre de l’offre de soins en France aujourd’hui. Pourquoi ne pas aussi inciter
certains spécialistes au cumul emploi-retraire ? C’est une autre piste
évoquée par la profession.

Outre l’augmentation
 du nombre de places offertes pour passer en 2e
année de médecine, le gouvernement réfléchit aussi à des solutions. Parmi elles,
les maisons
de santé qui, selon le ministre, "sont l'avenir de notre système de santé
en milieu rural
" et permettront de lutter contre le problème des déserts
médicaux. Xavier Bertrand qui avait rappelé en juillet dernier que plus de 200 de
ces centres regroupant plusieurs spécialités seraient prochainement implantés sur le territoire.


Augmenter le numerus clausus ne suffira pas à enrayer la pénurie de médecins selon les syndicats - Reportage d'Audrey Tison

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.