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Grippe A : fermeture des centres de vaccination le 1er février

Retour à la case "cabinet médical" ! À partir du 1er février, les généralistes vont pouvoir se procurer des vaccins directement dans les pharmacies. Et les centres de vaccination fermer leurs portes. _ Annonce de Roselyne Bachelot ce matin, qui ravit les communes de pouvoir retrouver l'usage de leurs gymnases ou salles polyvalentes.
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La campagne de vaccination telle que lancée dans ses grandes largeurs va donc prendre fin, dans une semaine. En vertu de cet accord signé hier avec les 23.000 pharmaciens. Ce sont eux qui disposeront des stocks de vaccins, "ce qui va lever les dernières réticences" des médecins à vacciner dans leurs propres cabinets, selon la ministre.

Les généralistes pourront donc, dès la semaine prochaine, passer commande, et recevront leurs vaccins dès le 1er février.
_ En revanche, le parcours pour les patients reste le même. Il faut un bon pour se faire vacciner, ce qui "permet la traçabilité", indique la ministre. Un bon à se procurer -quand on ne l'a pas reçu par la Poste- dans les caisses primaires d'assurance maladie, ou directement chez son médecin ou son pharmacien.

C'est donc la fin d'un dispositif d'ampleur, même si la campagne de vaccination elle "ne fait que commencer". Un dispositif trop lourd, selon le sociologue Michel Setbon.

Dispositif "lourd" de conséquences aussi pour les communes : l'ouverture de 1080 centres de vaccination avait nécessité la réquisition d'autant de sites publics, comme des salles polyvalentes ou des gymnases. Au grand dam des maires, associations et sportifs en tout genre. Certains n'hésitent pas à exiger désormais "une compensation"...

"Nous sommes à la fin du premier pic pandémique, explique la ministre de la Santé, avec plus que
80.000 consultations supplémentaires liées à la grippe". Nous n'en aurions cependant pas fini avec le virus. Selon Roselyne Bachelot, dans quelques mois, rebelote. Il faut s'attendre à "un pic épidémique à
nouveau précoce ou un autre pic vers l'automne".
_ L'Inserm (Institut national de la santé et
de la recherche médicale), la semaine dernière, mettait en garde contre une "deuxième phase, un rebond du virus" qui pourrait réapparaître d'ici quelques mois.

Cécile Quéguiner avec agences

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