Crash du vol Rio-Paris : nouveau rapport d'étape du BEA
En l'absence des boîtes noires, qui gisent toujours par plus de 4.000 mètres de fond au milieu de l'Atlantique, il ne faut pas s'attendre à de véritables révélations dans ce rapport, qui sera rendu cet après-midi. Il ne s'agit d'ailleurs que d'un rapport d'étape (le deuxième), et pas de conclusions définitives.
Car si l'on connait aujourd'hui l'élément déclencheur de l'accident (la défaillance des sondes Pitot), on ne sait toujours pas ce qui a conduit à la perte définitive de l'A330 d'Air France (lire nos articles, ci-dessous) .
_ Le BEA devrait donner la liste des vols ayant rencontré le même type de problème avec ces sondes, mais sans connaître la même issue fatale : une quarantaine au total, avec perte des références de vitesse et d'altitude sur des durées plus ou moins longues.
Les responsables du BEA devraient également préciser le cadre de la nouvelle campagne de recherche de l'épave de l'appareil, à partir de février 2010. Et faire de nouvelles recommandations en matière de sécurité : un allongement de la durée d'émission des boîtes noires de 30 à 90 jours ou l'installation de systèmes permettant d'envoyer en temps réel toutes les données techniques d'un vol.
Frédéric Béniada
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