Doodle, les hommages de Google
Fêter l'anniversaire de Charles Trenet, des élections en Malaisie ou la Saint Patrick, Google a toujours une bonne excuse pour déguiser son logo. A l'instar du Manneken Pis de Bruxelles, les lettres du logo de la firme californienne se travestissent régulièrement.
Par exemple ce lundi, le thème du jour, c'est l'anniversaire de Maurice Sendak, l'auteur américain de la bande dessinée Max et les maximonstres. Les doodles (à prononcer doudeule), c'est aussi une façon de mettre en lumière des personnes illustres mais parfois méconnues partout dans le monde.
La prise de la Bastille
Tout commence en 1998, alors que Larry Page et Sergey Brin, les fondateurs de Google, n'ont même pas encore lancé leur entreprise. A cette époque, les deux compères s'apprêtent à aller faire un tour dans le désert du Nevada pour assister au festival Burning Man.
Ils décident alors de travestir leur logo et y ajoutent l'icône du festival, un homme les bras en l'air. L'idée du doodle était née, pourtant, elle retourne dans les cartons encore pour quelques temps.
Ce n'est qu'en 2000 que Page et Brin reviennent sur l'idée et demandent à leur webmaster Dennis Hwang de faire un doodle... pour l'anniversaire de la prise de la Bastille.
De l'illustration à l'interaction
Le doodle est un succès, Hwang devient le chef des doodlers et Google en produit de plus en plus. Si ils célèbrent principalement les fêtes à leurs débuts, progressivement, ils se tournent vers les anniversaires, d'Hommes célèbres, de découvertes, d'inventions.
Plus de 1.000 doodles ont été produit à l'heure actuelle. Certains sont de véritables bijoux esthétiques, d'autres de petits jeux d'adresses. Ils ont à leur service une équipe d'illustrateurs et d'ingénieurs. Google sait chouchouter ceux qui font parti intégrante de l'image de marque de l'entreprise.
Quelques exemples de doodles (passez votre souris sur les cercles rouges pour avoir plus d'informations)
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