Prism : Facebook veut "calmer" des "spéculations hyperboliques"
"Nous espérons que cela va aider à remettre en perspective
le nombre de cas concernés et calmer les spéculations
hyperboliques de certains articles de presse sur la fréquence et
l'ampleur des demandes d'informations que nous avons reçues" assure Facebook sur son blog. Et selon un source proche du dossier cité par Reuters, le géant des réseaux sociaux n'aurait répondu qu'à 79% de ces requêtes et n'a fourni aux autorités que l'adresse email des personnes concernées ainsi que des données sur le protocole
internet qu'elles utilisent. Mais rien sur le contenu de leurs emails ou de leurs messages sur le réseau social.
Ted Ullyot, le principal avocat de la firme, assure ainsi que Facebook protège "de manière agressive " les données de ses utilisateurs :
"Souvent, nous rejetons immédiatement de telles requêtes, ou demandons au gouvernement de réduire substantiellement leur nombre, ou bien encore nous leur donnons au cas par cas bien moins d'informations qu'ils n'en demandent. En tout état de cause, nous nous conformons strictement à ce que prévoit la loi".
Depuis** le week-end dernier et les révélations du Guardian grâce aux fuites d'Edward Snowden, un ex-consultant de la NSA, Facebook est critiqué par ses utilisateurs comme d'ailleurs d'autres géants de l'Internet.
De son côté, Microsoft a affirmé avoir reçu au second semestre 2012 des milliers de demandes d'informations des agences américaines sur des utilisateurs. Entre 6.000 et 7.000.
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