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L'Agence de sécurité sanitaire rend son avis sur les ondes

L'Agence nationale de sécurité sanitaire remet mardi son expertise sur les radiofréquences. Elle enfonce une nouvelle fois le clou sur les risques de cancer du cerveau à cause du téléphone mobile, en particulier chez les jeunes et les gros utilisateurs. Pour les antennes ou le wifi, elle recommande des campagnes de mesures d'exposition, notamment dans les écoles et les bâtiments publics.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Maxppp)

D'un coté les technologies se développent à vitesse grand V : wifi, wifimax, antennes, box, 4G, ... Et de l'autre, les études scientifiques prennent du temps. L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a donc compilé plus de 300 études sorties ses quatre dernières années, pour remettre à jour mardi son avis sur les radiofréquences, le dernier datant de 2009.

Elle martelait alors qu'il fallait utiliser son kit main libre plutôt que de coller son portable à l'oreille. Elle rappelle encore cette fois le risque pour les jeunes et ceux qui utilisent le téléphone plus de trente minutes par jour. Les dernières études montrent de nouveaux effets par exemple sur la reproduction ou le système nerveux, sur des souris en laboratoire, sans pour autant conclure à de réels effets sanitaires chez l'Homme.

Le wifi dans les écoles nécessiterait de nouvelles mesures d'exposition

Mais le doute est jeté depuis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les radiofréquences comme cancérogènes possibles en 2011 (lire ici le communiqué de presse de l'OMS, daté du 31 mai 2011). Pour l'instant seulement nos téléphones portables doivent afficher ce qu'ils dégagent comme ondes, mais rien pour d'autres objets comme les téléphones sans fil, les tablettes, les four micro ondes, ou les antennes-relais.

L'Anses constate surtout une évolution de nos usages et l'accumulation des sources d'émissions. Le wifi dans les écoles, par exemple, nécessiterait de nouvelles mesures d'exposition. 

Un avis très attendu par les "éléctrosensibles"

L'avis que doit rendre l'agence mardi est très attendu par ceux qui luttent pour une meilleure prévention des risques. "Il y a de plus en plus de signaux de risques, et nous espérons que l'avis ira dans ce sens, parce que ça obligera enfin l'Etat à définir une véritable politique de santé publique sur ce dossier ", explique Janine Le Calvez, président de l'association PRIARTèM (Pour une réglementation des implantations d'antennes relais de téléphonie mobile).

Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin avait indiqué mi-septembre que le gouvernement attendait notamment ce rapport de l'Anses avant de se prononcer sur une éventuelle loi sur la question des ondes, comme le réclament les écologistes.

Cet avis est aussi très attendu par ceux qui souffrent directement des ondes, et que l'on appelle "électrosensibles" :

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