Avec l'exposition "Lune II", la Cité de l'espace confronte le visiteur aux difficultés de la vie lunaire
À l'occasion du 50e anniversaire des premiers pas de l'homme sur la Lune, l'exposition qui ouvre samedi permet de découvrir tous les aspects du satellite de la Terre. Une préparation pour de nouveaux défis lunaires à venir.
Ce sera cet été, le 21 juillet, le 50e anniversaire des premiers pas de l’homme sur la Lune. L'occasion pour la Cité de l’espace de Toulouse de revenir sur cet exploit avec l’exposition Lune Épisode II qui ouvre samedi 20 avril. Elle présente aux visiteurs ce que prévoient les agences spatiales et les scientifiques pour le retour de l’homme sur la Lune d’ici dix ans. Le module lunaire ou LEM - l'atterrisseur - sera installé en grandeur nature dans les jardins de la Cité de l'espace en juillet prochain.
Une reproduction de l'atterrisseur lunaire
Les visiteurs peuvent déjà admirer une reproduction fidèle du poste de pilotage du LEM "pour qu'ils puissent comprendre quel exploit ça a été de poser un engin de 15 tonnes sur la Lune, à 400 000 kilomètres de là", explique Serge Gracieux, le responsable du patrimoine de la Cité de l'espace. "Dans le LEM, il y a une fenêtre, des hommes qui regardent, des poignées pour piloter et un moteur qui freine (...) Sans les hommes, il se serait crashé. Et quand on pose la question à Neil Armstrong, sur une échelle de difficulté de 1 à 10, la marche lunaire c'était 1 et la descente c'était 13", ajoute-t-il.
Rayonnement cosmique et chutes de météorites
L'exposition Lune Épisode II veut faire toucher du doigt, du nez et des oreilles la difficulté de la vie lunaire. "Un sol lunaire sur 450 mètres carrés, ça passe par des évocations de roches et d'horizon, animées de projections pour vraiment être comme dans une scène vivante et surtout permettre de rentrer dans des dômes, des habitats ou des véhicules de déplacement sur la Lune", explique Aude Lesty, la commissaire de l'exposition.
On permet aux visiteurs de découvrir le rayonnement cosmique, les chutes de météorites, l'absence d'atmosphère, les températures
Aude Lesty, commissaire de l'expositionà franceinfo
Dans cette exposition, le visiteur pourra marcher sur la Lune (ou presque). Une moquette reproduit le sol lunaire. En plus de se déplacer comme un astronaute, l'exposition permet de sentir la Lune, odeur qui ressemble à un mélange de gasoil et de transpiration. Si cela ne donne pas très envie, la promenade en rover pressurisé au clair de lune, aussi faisable dans l'exposition, est plus attrayante.
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