Nelson Mandela est toujours dans un état "grave mais stable"

Il aura fallu attendre plus de 48 heures pour que la
présidence sud-africaine publie un nouveau communiqué : 

"L'ancien président Nelson Mandela est toujours
hospitalisé et son état est stable. Madiba a été admis le samedi 8 juin 2013
pour être soigné dans un hôpital de Pretoria pour une infection
pulmonaire."

Un texte très bref qui n'en dit donc pas beaucoup plus sur
l'état de santé de Nelson Mandela hospitalisé en urgence dans la nuit de
vendredi à samedi dernier pour une infection pulmonaire. "Le président Jacob Zuma appelle à nouveau l'Afrique du Sud à prier pour Madiba et sa famille ", ajoute le communiqué.

"Mon père est un combattant"

En attendant d'en savoir plus, des dizaines de journalistes ont pris position devant la clinique où se trouve Neslon Mandela.

"J'ai vu mon père et il va bien. C'est un combattant ", a déclaré Zindzi; l'une des filles de "Madiba" au Guardian. Ce lundi, Winnie Mandela, son ex-compagne, est arrivée à la clinique, selon une correspondante de BBC News.

Mais à part pour sa famille, personne n'a pu entrer dans la chambre de Nelson Mandela. "Nous  voulons créer un environnement propice à son rétablissement ", a expliqué un porte-parole de la présidence. "Donc, les êtres aimés proches vont le voir pour cette raison, c'est tout, rien d'autre. "

Faut-il "le laisser partir "?

C'est la quatrième
fois en un peu plus de deux ans que le héros de la lutte anti-apartheid est
soigné pour cette infection contractée dans les geôles du régime où il a passé 27
ans. Fin mars, il avait été hospitalisé pendant une dizaine de jours.

Les dernières images publiques de Nelson Mandela remontent à
la fin avril. Il était apparu très affaibli lors d'une visite des plus hauts
dirigeants du pays à son domicile. Le vieil homme de 94 ans se tenait dans un
fauteuil roulant, son visage n'exprimait aucune émotion. Ses proches ont
également fait état de perte de mémoire. 

Dans la presse et sur les réseaux sociaux, de plus en plus de voix appellent
à laisser partir l'ancien président sud-africain.