RTT à l'hôpital : les syndicats signent un accord avec le gouvernement
Trois solutions s'offriront aux médecins après la signature de cet accord : poser leurs RTT en retard, se les faire payer ou bien améliorer leur retraite. Difficile avec ces trois options d'évaluer avec certitude le coût pour le gouvernement de la résorption de ces RTT accumulées depuis dix ans. Le coût total est de l'ordre de 600 millions, mais 250 millions ont déjà été provisionnés à cet effet par les hôpitaux publics.
Un "accord politique allant dans le sens d'un électorat favorable à la droite mais qui ne va pas dans celui d'un bon fonctionnement de l'hôpital public" (Patrick Pelloux)
Cet accord, qui ne concerne aucune autre catégorie de personnel hospitalier confronté au même problème, comme les
infirmières, suscite l'indignation de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), présidé par Patrick Pelloux, proche de la gauche. "C'est un accord de dupes, qui organise l'annualisation du temps de travail, ne règle pas le problème mais constitue un cadeau aux professeurs qui vont améliorer leur retraite" , a expliqué Patrick Pelloux. Son syndicat ne signera pas le texte.
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