Abaaoud : révélations sur une traque manquée
Depuis 2013, les enquêteurs d'une dizaine de pays européens sont sur sa trace, avec l'appui de la CIA et parfois du Mossad, les services secrets israéliens raconte ce vendredi le journal Le Parisien . 2013 c'est la date à laquelle Abaaoud a quitté la Belgique pour rejoindre la Syrie. Il fera au moins un aller-retour Syrie-Belgique sans être inquiété. En janvier 2015, après le démantèlement de la cellule de Verviers, la Belgique soupçonne Abaaoud d'être le cerveau d'un attentat déjoué. La DGSE, les services de sécurité extérieure français, serait intervenue à Athènes, là où la CIA a localisé Abaaoud. Lui n'y est pas mais les enquêteurs trouvent son ordinateur avec à l'intérieur des plans d'attaque d'aéroport.
Son nom derrière l'attaque du Thalys et l'attentat manqué de Villejuif
Abdelhamid Abaaoud représente alors une menace pour l'Europe. Son nom apparaît également dans les attaques manquées de l'église de Villejuif et celle du Thalys l'été dernier. En septembre 2015, la France frappe en Syrie. Et d'après Le Parisien, l'objectif de ces frappes c'est de neutraliser Abaaoud. Des frappes qui viseront directement les camps d'entrainement du terroriste. Mais, à ce moment-là, il n'est plus en Syrie mais sur l'ile de Leros en Grèce. Abaaoud est encore une fois passé entre les mailles de filet et finira par atteindre son but et frapper Paris le 13 novembre dernier. Avant d'être abattu à Saint Denis cinq jours après le sanglant attentat du Bataclan.
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