Attentats : les frères Abdeslam, Abaaoud et Abrini étaient fichés pour radicalisme
C’est une liste de 80 noms que révélait mercredi le New-York Times, dont l’existence a depuis été confirmée par les autorités locales belges auprès de l’Agence France Presse. Le registre comprend entre autres les noms d’Abdelhamid Abaaoud, de Brahim et Salah Abdeslam ou encore de Mohamed Abrini. Tous étaient fichés comme radicalisés et appartenant à la mouvance islamiste. Cette liste, Françoise Schepmans, maire de Molenbeek-Saint-Jean, l’avait en sa possession depuis juin.
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Tout comme ses homologues des 18 autres communes de Bruxelles, la bourgmestre de Molenbeek avait demandé une liste de personnes radicalisées ou liées au terrorisme et résidant sur le territoire de sa commune. La demande avait été faite après le démantèlement de la cellule terroriste de Verviers le 15 janvier, jour où des perquisitions avaient aussi eu lieu à Molenbeek. L’Organe fédéral chargé de la coordination et de l’analyse de la menace avait donc procédé à ce recensement.
Les noms de ceux qui étaient présumés partis en Syrie rayés de la liste
Après réception de la liste, la Bourgmestre avait lancé des enquêtes administratives qui avaient essentiellement amené à rayer des registres ceux qui étaient présumés partis en Syrie comme Abaaoud. Pour le reste, elle affirme que la police fédérale avait été avertie et conclut qu’elle ignore pourquoi le gouvernement fédéral n’a pas donné suite.
La balle est donc désormais dans le camp du gouvernement mais dans le même temps, une brèche est grande ouverte pour tirer à boulets rouges sur les élus de Molenbeek et surtout le bourgmestre précédent, un socialiste qui a siégé jusqu’en 2012 et qu’un sénateur flamand de droite accuse ouvertement d’aveuglement idéologique et de laxisme.
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