Politique : retour sur l'affaire Bygmalion et la potentielle implication de Nicolas Sarkozy
Le procès Bygmalion, qui doit s’ouvrir mercredi 17 mars, va peut-être connaître un faux départ. L’un des mis en cause, Jérôme Lavrilleux, a demandé un report car ses deux avocats ont le Covid.
Dans le procès Bygmalion, qui est censé s’ouvrir mercredi 17 mars, Nicolas Sarkozy comparaît pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Toutefois, le début du procès pourrait connaître un faux départ car les deux avocats de l’un des mis en cause, Jérôme Lavrilleux, ont le Covid. Il y a presque dix ans, la campagne de l’ancien président de la République était marquée par l’organisation de gigantesques meetings. Ces derniers sont vivement critiqués. Treize autres prévenus sont aussi accusés d’escroquerie et de complicité.
Une campagne trop chère
En effet, la campagne de Nicolas Sarkozy aurait coûté presque le double du plafond autorisé par la loi. Pour masquer le dérapage, la société Bygmalion aurait eu recours à un système de fausses factures, payées par l’UMP. Chez Bygmalion, ceux qui reconnaissent les faits précisent qu’ils auraient agi sur demande de l’équipe de campagne du candidat.
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