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Antisémitisme : une marche qui ne fait pas l’unanimité

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Antisémitisme : une marche qui ne fait pas l’unanimité
Article rédigé par franceinfo - C. Plaisant
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La marche contre l’antisémitisme, prévue dimanche à Paris à l’appel du président du Sénat et de l’Assemblée nationale, vire à la discorde. La France insoumise n’ira pas et le gouvernement considère que le Rassemblement national n’y a pas sa place.

L’appel a été lancé par la présidente de l’Assemblée nationale et le président du Sénat. Dimanche 12 novembre, une grande marche sera organisée contre l’antisémitisme. Dans la foulée, Marine Le Pen appelle l’ensemble de ses adhérents à se joindre à la marche, mais cette présence sème le trouble au sein même de l’exécutif. Mercredi 8 novembre, Yaël Braun-Pivet a affirmé qu’elle ne défilera pas avec le Rassemblement national. 

Le Rassemblement national se défend 

Pas question non plus pour La France insoumise de défiler à côté du Rassemblement national. Le parti de Jean-Luc Mélenchon ne sera pas présent. Le parti de Marine Le Pen fait l’objet d’accusations d’antisémitisme dont il se défend. "Nous sommes un bouclier pour nos compatriotes de confession juive", a déclaré Thomas Ménagé, le porte-parole des députés du parti. La Première ministre Élisabeth Borne sera présente dans le cortège, avec les membres de son gouvernement.

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