Marche contre l'antisémitisme : "Je suis choqué par ceux qui n'y participent pas, je ne suis pas choqué par ceux qui y participent", lance Christophe Béchu
"Je suis choqué par ceux qui n'y participent pas, je ne suis pas choqué par ceux qui y participent", déclare, vendredi 10 novembre sur franceinfo, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, au sujet de la marche contre l'antisémitisme prévue dimanche.
"La polémique devrait être, selon lui, sur ceux qui justifient de ne pas s'y rendre, pas sur le fait qu'il y ait des gens qui ont envie d'y aller", poursuit le ministre, qui assure ne pas être dupe : "Pour autant, je n'ai aucun doute de savoir qui sont mes adversaires et ceux qui vont profiter d'un moment de recueillement et d'unité républicaine pour essayer de se refaire une virginité sur le sujet". Il ajoute, sans jamais citer le RN : "Certains partis politiques ont comme héritage, comme socle, la haine de l'autre, le fait de stigmatiser et de monter les communautés les unes contre les autres, c'est une réalité".
La marche de dimanche "doit être un temps de cohésion"
Christophe Béchu se dit également choqué par le fait que "certains considèrent que se réunir contre l'antisémitisme, ce serait manifester un soutien à des massacres", en référence au message posté sur X mardi par Jean-Luc Mélenchon.
"Ça me désole", lance ensuite Christophe Béchu, qui regrette "la multiplication des actes antisémites en France", mais aussi que la marche de dimanche suscite autant de remous : "Que sur un sujet qui devrait rassembler absolument tout le monde, on ait une polémique sur 'qui vient ?' Des polémiques, il y en avait hier, il y en aura lundi, essayons de préserver ce moment pour faire front collectivement". Le ministre insiste sur le fait que dimanche, "ce n'est pas un temps de polémique, ce doit être un temps de cohésion, dans lequel on se retrouve et dans lequel nous disons à tous les républicains de ce pays qu'il y a des choses qu'on ne peut pas laisser passer et à tous les citoyens qui se sentent menacés, qu'on est avec eux, debout".
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