Marche contre l'antisémitisme : la présence de Marine Le Pen fait polémique
La grande marche civique contre l'antisémitisme, qui doit avoir lieu dimanche 12 novembre, est au cœur d'une polémique depuis l'annonce de la participation de Marine Le Pen. Pour le président du Sénat, Gérard Larcher, et la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, à l'origine de la manifestation, la situation est délicate. "Le président du Sénat et moi-même, nous défilerons en tête de ce cortège et nous ne défilerons pas à côté du Rassemblement national (RN)", a déclaré Yaël Braun-Pivet.
Un casse-tête pour le gouvernement
Même son de cloche à gauche. Il est hors de question d'être à côté de l'extrême droite pour Fabien Roussel, chef de file du Parti communiste français. Casse-tête aussi pour le gouvernement, qui balance entre condamner et quand même participer. "En mon sens, le RN n'a pas sa place dans cette manifestation. Maintenant, c'est une manifestation publique. (...) La Première ministre participera à la manifestation", a indiqué Olivier Véran, porte-parole du gouvernement. La France insoumise a de son côté annoncé qu'elle ne défilerait pas dans ces conditions. Pour calmer les tensions, Marine Le Pen se dit prête à marcher en fin de cortège.
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