Tags de mains rouges au Mémorial de la Shoah à Paris : trois Bulgares arrêtés

Pas moins de 35 tags représentant des mains rouges avaient été peints sur le mur des Justes, dans la nuit du 13 au 14 mai.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le mur des Justes, au mémorial de la Shoah, à Paris, le 14 mai 2024. (ANTONIN UTZ / AFP)

Trois ressortissants bulgares proches de l'extrême droite, soupçonnés d'avoir tagué en mai des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah à Paris, musée consacré à l'histoire juive durant la Seconde Guerre mondiale, ont été arrêtés, annoncent les autorités bulgares, vendredi 26 juillet.

Deux d'entre eux ont été interpellés jeudi en Bulgarie et un autre dans un autre pays membre de l'Union européenne, a fait savoir l'Agence nationale de sécurité bulgare. Le premier, âgé de 35 ans, a été arrêté dans la capitale Sofia et le deuxième, 27 ans, dans la ville de Blagoevgrad (sud-ouest), ont précisé à l'AFP les porte-parole des parquets respectifs. 

"Gravitant dans les cercles d'extrême droite en Bulgarie", ils sont accusés d'avoir "vandalisé" le Mémorial dans la nuit du 13 au 14 mai, selon l'Agence nationale de sécurité, qui cherche à identifier "leurs complices et les instigateurs de ces actes".

Jusqu'à sept ans de prison encourus

Pas moins de 35 tags représentant des mains rouges avaient été peints sur le mur des Justes, à l'extérieur du musée, où sont apposées des plaques portant les noms des 3 900 hommes et femmes qui ont contribué à sauver des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire, creusant la piste de trois suspects en fuite à l'étranger, et émis un mandat d'arrêt européen.

L'enquête porte sur des faits de "dégradation du bien d'autrui commise en réunion" avec la circonstance aggravante qu'ils ont été commis "en raison de l'appartenance vraie ou supposée à une ethnie, race ou religion", ce qui fait encourir sept ans d'emprisonnement.

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