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Attaque au couteau à Arras : "On ne pense pas que la solution soit de faire des lycées militarisés", défend Gwen Thomas Alves, président du syndicat lycéen FIDL

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Attaque au couteau à Arras : "On ne pense pas que la solution soit de faire des lycées militarisés", défend Gwen Thomas Alves, président du syndicat lycéen FIDL
Attaque au couteau à Arras : "On ne pense pas que la solution soit de faire des lycées militarisés", défend Gwen Thomas Alves, président du syndicat lycéen FIDL Attaque au couteau à Arras : "On ne pense pas que la solution soit de faire des lycées militarisés", défend Gwen Thomas Alves, président du syndicat lycéen FIDL (FranceInfo)
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Gwen Thomas Alves, président du syndicat lycéen FIDL, et William Maury, délégué national d’alliance Police, sont les invités du 19/20 info, vendredi 18 octobre. Ils s’expriment sur la sécurité dans les établissements scolaires.

Y a-t-il un défaut de sécurité dans les lycées ? "Aujourd’hui, pour rentrer dans un établissement scolaire il faut montrer à la fois son sac à dos et sa carte lycéenne. Après, un exercice est fait par an pour savoir si on arrive à bien agir en cas d’intrusion, l’exercice PPMS, fait dans tous les établissements scolaires de France", indique tout d’abord Gwen Thomas Alves, président du syndicat lycéen FIDL. 

"On ne pense pas que la solution soit de faire des lycées militarisés, avec des barbelés de partout", poursuit-il. Il demande néanmoins "un renforcement de la sécurité" et des "exercices plus poussés" afin de mieux réagir en cas d’intrusion. S’il qualifie les portiques de "très bonne idée", en revanche "avoir des policiers devant les établissements, (…) on ne pense pas que ce soit une très bonne solution", dit Gwen Thomas Alves

"C’est la République qui est touchée" pour William Maury, délégué national d’Alliance Police

"Vous savez, on parle de ce drame à Arras qui a eu lieu en fin de matinée. On a appris il y a quelques heures que la même chose avait failli être commis à Limay, dans les Yvelines", renseigne tout d’abord William Maury, délégué national d’Alliance Police.  

"On ne peut pas sécuriser l’ensemble des lieux d’institution, que ce soit les mairies, les hôpitaux, les collèges, les lycées. Parce qu’aujourd’hui, le symbole, (…) c’est la République qui est touchée. C’est l’ensemble des institutions en France qu’il faudrait pouvoir mieux protéger", ajoute-t-il, avant de conclure : "Mettre un policier devant chaque établissement scolaire, je ne suis pas sûr que ce soit la bonne solution. Les portiques de sécurité, ça n’empêchera jamais l’intrusion d’un individu qui veut en découdre."

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