Attentat dans un lycée d'Arras : "Quand on vient au lycée, on ne s'attend pas à perdre la vie", réagit un représentant de l'enseignement

"C'est un choc. Quand on vient au lycée ou au collège, quand on vient travailler, on ne s'attend pas à être attaqué, à perdre la vie”, réagit Nicolas Penin, représentant Unsa éducation nationale des Hauts-de-France. Le monde éducatif est sous le choc après l'attaque terroriste au couteau au lycée Gambetta d'Arras (Pas-de-Calais). Un professeur a été tué par l'assaillant.

Dans les esprits, l'attaque fait écho à l'assassinat du professeur d'histoire Samuel Paty. "On veut tous penser que c'est derrière nous, que ça ne va pas se reproduire. Et pourtant là aujourd'hui, ça s'est reproduit”, s'attriste Elisabeth Allain Moreno, secrétaire générale du syndicat UNSA. 

Les enseignants veulent être plus soutenus

"Quand sera passé le temps de l'émotion, il faudra travailler sur ces deux axes : continuer à jouer notre rôle d'école publique et protéger les personnels qui la font vivre”, selon Sophie Venititay, secrétaire générale SNES-FSU. Les organisations syndicales enseignantes disent attendre plus que des mots de la part du gouvernement.