Attentat de Nice : Eric Ciotti demande un état d’urgence permanent
Un Niçois de 31 ans, au volant d’un camion de location, a foncé sur la foule réuni sur la promenade des Anglais jeudi soir. Eric Ciotti a posé des questions sur l’état d’urgence ce vendredi sur l’antenne de France Info. Pour le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, il faut arrêter d’être naïf.
"Pourquoi François Hollande a-t-il dit hier qu'il levait l'état d'urgence ? " s'est interrogé vendredi matin Eric Ciotti, député Les Républicains et président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, sur France Info. "Nous devons être dans un état d'urgence permanent, tant que la menace est permanente. Il faut que les contrôles aux frontières soient maintenus ", a-t-il demandé.
Rompre avec une forme de naïveté
Pour faire face à cette menace terroriste, la France doit "réagir avec d'autres armes" selon Eric Ciotti. "Nous sommes en guerre contre la barbarie islamiste, il faut utiliser les armes de la guerre pour obtenir une victoire. Il faut désormais changer de cadre. Les outils juridiques et conventionnels dont nous disposons aujourd'hui ne sont pas suffisants", a estimé le résident du conseil départemental des Alpes-Maritimes. Selon lui, "la France est confrontée au risque maximal, il faut rompre avec une forme de naïveté."
Selon le député Les Républicains, la France ne "consacre que 3% de la dépense publique à la défense nationale, à la police et à la justice. On ne peut pas rester dans ce cadre. On a depuis 30 ans baissé la garde. Nous devons élever notre degré de protection."
Eric Ciotti a également rappelé plusieurs dispositions qu'il défend à l'Assemblée nationale. Tout d’abord la rétention administrative, Eric Ciotti la préconise dans des centres fermés pour ceux qui représentent une menace : "on ne peut pas comprendre qu'il y ait des personnes qu'on sait dangereuses et qui restent en liberté".
Le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes défend aussi "la rétention de sûreté pour ceux qui sont condamnés, qui sortent de prison mais qui restent particulièrement dangereux".
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