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Avignon : les intermittents refusent de rencontrer Filippetti

Les intermittents ont refusé de rencontrer mercredi à Avignon la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, qui a été prise à partie, en plein conflit des intermittents.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (La ministre de la culture mercredi à Avignon © Maxppp)

Une visite qui n'est pas de tout repos. Mercredi, les intermittents ont refusé de rencontrer la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, alors que celle-ci a fait le déplacement au festival d'Avignon pour deux jours, afin d'entamer une table ronde voulue par Manuel Valls, alors que de nombreux spectacles ont été annulés.

Réunis en assemblée générale, les membres des collectifs du In et du Off, de la CGT-Spectacle et de la Coordination des intermittents et précaires (CIP), ont décidé mercredi qu'ils ne rencontreraient pas la ministre de la Culture. A la place, ils se sont adressés au Premier ministre et lui demandent un engagement, dès jeudi, à ouvrir des négociations sur le nouveau régime d'assurance chômage contesté.

Une nouvelle réunion dans le cadre de la concertation mise en place fin juin est prévue jeudi à Paris. "Si demain, jeudi 17 juillet 2014, l'ouverture des négociations n'était pas actée, ce serait une nouvelle fin de non-recevoir à notre encontre et nous saurons y répondre ", préviennent les intermittents.

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Prise à partie par des intermittents du Off

La ministre a également été prise à partie mercredi par des intermittents, à quelques centaines de mètres de la préfecture, au village du Off. "La ministre est arrivée vers 16h30, on a parlé, je lui ai fait part de ce  que le Off souhaitait ", a expliqué le directeur du Off Greg Germain. "Et puis  sont arrivés les énervés (...) comme d'habitude une vingtaine de brailleurs qui  hurlaient 'on ne veut pas de vous' ". 

"On a appris qu'elle était au village du Off, donc on s'y est précipité. Elle était attendue, et on a scandé des mots d'ordre pour dire 'dehors, dehors les enfumeurs' ", a raconté de son côté Marc Slyper, de la CGT-spectacle, qui estime leur nombre à "une petite centaine ".

Vaine tentative d'échanges avec les intermittents, la ministre repart, Thierry Fiorile était sur place pour France Info

 

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