Cancer : de plus en plus de guérisons
Ces chiffres annuels sur la survie des patients rappellent qu’il n’y a pas un, "mais des cancers avec des évolutions différentes", peut-on lire dans le rapport de l’INCa. Certains cancers, de plus en plus nombreux, guérissent, certains conservent un pronostic plus sombre, et d’autres évoluent à long terme tels des maladies chroniques.
Les cancers les plus fréquents sont ainsi rangés en trois grandes catégories. Parmi ceux qui bénéficient d’un bon pronostic (42% des cancers) dont la survie à cinq ans est supérieure ou égale à 80%, figurent les cancers de la prostate, du sein, du testicule, de la thyroïde et le mélanome.
Les cancers du côlon-rectum, de la bouche, de la vessie, du rein, de l’ovaire et de l’utérus (corps et col) font partie des 33% de cancers de pronostic intermédiaire, avec une survie à cinq ans allant de 20 à 80%.
Et puis, en bas de tableau, les tumeurs de mauvais pronostic (17% des cas de cancer), pour lesquelles la survie à cinq ans n’atteint pas 20% : poumon et plèvre, foie, pancréas, œsophage, système nerveux central.
Ce schéma tient évidemment compte du stade de la maladie, de la précocité du diagnostic : par exemple, pour le mélanome (cancer de la peau), seule la défection précoce des lésions (dans 84% des cas) offre une aussi bonne survie, assimilable à une guérison. De même, découvertes précocement, 85% des tumeurs mammaires sont curables.
_ A l’inverse, le cancer du poumon est le plus souvent découvert à un stade avancé. Ce qui explique sont très faible taux de guérison, selon le cancérologue Dominique Marananchi.
Gilles Halais, avec agences
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