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Chemise déchirée : le licenciement d’un délégué CGT d'Air France validé par le ministère

La ministre du Travail valide Myriam El Khomri a validé le licenciement d'un délégué CGT d'Air France. Ce dernier est poursuivi dans l'affaire dite "des chemises arrachées" lors du comité central d'entreprise du 5 octobre 2015.
Article rédigé par franceinfo
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  (Le 5 octobre 2015, le DRH d'Air France, Xavier Broseta (ci-contre) avait été pris à partie par des salariés furieux après l'annonce de 2.900 suppressions de postes © KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

"A l'issue d'une analyse longue et minutieuse des faits survenus le 5 octobre 2015 en marge du comité central d'entreprise du groupe Air France , et sur la base des éléments portés au dossier, il ressort que la faute reprochée est d'une gravité suffisante pour justifier le licenciement du salarié protégé", annonce le ministère du Travail dans un communiqué ce lundi.

"Cette décision est cohérente avec le licenciement des quatre autres salariés impliqués dans le même dossier, qui ne bénéficient d'aucun mandat syndical et dont le cas n'est donc pas soumis à l'autorisation de l'inspection du travail", ajoute le texte.

"Le salarié concerné conserve bien entendu la possibilité de former un recours de la décision de la Direction générale du travail devant le tribunal administratif", conclut le communiqué.

Pour le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, il s'agit  "d'une décision politique et revancharde de la part du gouvernement" par rapport au mouvement social à Air France et après la fronde menée par le premier syndicat français contre la loi travail, a-t-il réagi.

Le délégué CGT d'Air France, ainsi que quatre autres salariés licenciés, devront répondre de "violences en réunion" lors d'un procès qui se tiendra les 27 et 28 septembre au tribunal correctionnel de Bobigny.

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