Chilly-Mazarin : polémique sur la fin du plat de substitution dans les cantines
Rôti de porc le 16 septembre, saucisses de Strasbourg le 29, coquillettes au jambon le 1er octobre... Ces jours-là, les cantines de Chilly-Mazarin ne proposeront rien d’autre. Le maire (Les Républicains) de la ville, Jean-Paul Beneytou, a en effet décidé de supprimer le plat de substitution au porc, qui existait pourtant depuis plus de trente ans.
Dans une note d’information publiée sur le site de la mairie le 31 août, soit un jour avant la rentrée des classes, le premier élu se justifie :
"La majorité municipale (…) ne souhaite plus différencier la composition des repas en fonction d’un interdit religieux qui relève de la sphère privée et familiale, en application du principe de la laïcité."
Aucune concertation
Problème, cette décision a été prise sans délibération du conseil municipal. Pour l’ancienne maire (PS) de Chilly-Mazarin, interrogée par leparisien.fr, "les enfants sont pris en otage d’une idéologie de stigmatisation et de discrimination".
La mairie, de son côté, précise que des repas spécifiques pourront être commandés uniquement si l’élève souffre "d’une allergie alimentaire, établie par un certificat médical" et que la viande et les légumes "seront servis séparément".
Des parents d’élèves se sont donnés rendez-vous ce vendredi matin pour faire signer une pétition et protester contre cette décision qu’ils jugent "arbitraire".
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