: Vidéo Avortement : "Pas de risque de fracture de la société", assure Vallaud-Belkacem
La ministre des Droits des femmes a défendu le droit au libre choix des femmes en matière d'interruption volontaire de grossesse, au lendemain d'une manifestation d'opposants à Paris.
Au lendemain d'une manifestation d'opposants à l'avortement à Paris, la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a défendu, lundi 20 janvier, au micro de RTL, le droit au libre choix des femmes en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG). "Une immense majorité de Français adhèrent totalement au droit à l'IVG, a-t-elle affirmé. Il n'y a pas de risque de fracture de la société française." Elle a estimé que "les lobbies conservateurs", certes très présents, "ne représentent pas vraiment la société française".
Les femmes "doivent avoir la liberté de choisir si elles veulent mener à terme une grossesse. Cette autonomie de choix, c'est extrêmement important de la réaffirmer à un moment où l'on voit bien autour de nous que les tentations de régression en matière d'IVG sont très présentes", a dit la ministre. Et de citer en exemple l'Espagne où un projet de loi veut restreindre le droit à l'avortement de façon drastique. "Donc, nous, la France nous réaffirmons et nous confortons le droit à l'IVG", a-t-elle souligné.
Une prise de position ferme, à quelques heures du début des débats à l'Assemblée nationale sur le projet de loi sur l'égalité hommes-femmes. Deux de ses amendements sont dans le collimateur des anti-avortement : l'un supprime la notion de "situation de détresse" dans le recours à l'avortement, l'autre sanctionne le "délit d'entrave" à l'IVG.
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