: Vidéo La PMA et la GPA, deux cailloux dans la chaussure de Hollande
L'ambiguïté date de la campagne présidentielle de 2012. Depuis, le gouvernement marche sur des œufs.
Le report de la loi sur la famille, annoncé lundi 3 février, traduit le malaise du gouvernement sur les thèmes de la procréation médicalement assistée pour tous (PMA) et de la gestation pour autrui (GPA), c'est-à-dire le recours à des mères porteuses. L'ambiguïté date de la campagne présidentielle de 2012 : François Hollande s'était dit "hostile à la GPA" dans une interview à un magazine gay, mais n'avait pas abordé la PMA dans ses 60 engagements de candidat.
Depuis, le candidat devenu président marche sur des œufs et écarte la question. Pourtant, elle a refait surface à de nombreuses reprises lors des débats parlementaires concernant le mariage pour tous.
Jusqu'ici, le président affirmait attendre l'avis du Comité consultatif national d'éthique. Ses conclusions devaient être remises en octobre 2013. Mais l'échéance a été reportée à 2014, puis 2015. L'instance a un programme chargé puisqu'outre la PMA et la GPA, elle doit se prononcer sur le don du sang élargi aux homosexuels et la fin de vie.
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