Nicolas Anelka promet à son club de ne plus faire de "quenelle"
Après un geste controversé, le footballeur français encourt une lourde sanction sportive de la Fédération anglaise, qui a décidé d'ouvrir une enquête.
Il calme le jeu, en attendant le verdict de la Fédération de football anglaise. L'attaquant français Nicolas Anelka a accepté, lundi 30 décembre, de ne plus faire de "quenelle" pour célébrer ses buts, à la demande de son club. West Bromwich Albion a reconnu que le geste de son attaquant, samedi, "avait pu causer du tort".
Saluts fascistes et insultes racistes
Si l'Italien Paolo Di Canio, connu autrefois pour ses saluts fascistes en tant que joueur à la Lazio de Rome, a pu faire une respectable carrière de joueur et d'entraîneur en Angleterre, l'ex-Bleu pourrait déchanter. Les temps ont bien changé depuis le salut hitlérien adressé en 1996 par le gardien australien Mark Bosnich à White Hart Lane aux supporteurs de Tottenham, le club de la communauté juive de Londres. A l'époque, le portier d'Aston Villa avait simplement écopé de 1 200 euros d'amende pour "mauvaise conduite".
D'autres affaires plus retentissantes ont ensuite éclaté, amenant récemment la FA à changer son règlement. L'automne 2011 avait ainsi été particulièrement agité avec les insultes de Luis Suarez à Patrice Evra et celles de John Terry à Anton Ferdinand. L'Uruguayen de Liverpool, qui avait lancé une insulte raciste au Français, avait écopé de 8 matchs de suspension et de 48 000 euros d'amende, sanction confirmée ensuite en appel.
Terry, l'international anglais de Chelsea, avait lui insulté le défenseur de Queens Park Rangers et frère de son coéquipier Les Ferdinand sous le maillot national. Blanchi par la justice civile, Terry avait cependant été suspendu 4 matchs par sa fédération un an plus tard, et il avait dû s'acquitter d'une amende de 263 000 euros.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.