Disparition de Lina : le directeur du centre de recherche de la gendarmerie assure que l’enquête ne "patine" pas
Aucune piste n’est pour l’heure privilégiée et écartée dans la disparition de Lina. Le Général François Daoust, directeur du centre de recherche de la gendarmerie, indique "Ce n’est pas que ça patine. (…) Quand vous avez un drame intra-familial ou de voisinage immédiat, très rapidement, vous avez des éléments matériels, des éléments indiciels qui viennent privilégier cette piste. Quand vous avez éliminé ces éléments-là, vous élargissez le cercle des investigations. Vous êtes entrés dans le temps long de la recherche. (…) Toute la difficulté est de trouver ce lien."
Quels indices ?
Concernant le déroulé de l’enquête, le Général explicite : "Dans le temps long de l’enquête, il faut reprendre tous les témoignages, en susciter de nouveaux, voir la cohérence entre les témoignages, faire des recoupements, reprendre des auditions, vérifier les auditions et les bornages." Sur ce point, François Daoust précise que "beaucoup de monde est passé dans le secteur", donc il faut procéder à une "identification des téléphones", "une vérification de chacun", une "audition des personnes et des investigations".
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