Légalisation du cannabis : "Les jeunes iront toujours sur le marché parallèle", estime Jean-Claude Alvarez, professeur en toxicologie

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Jean-Claude Alvarez, directeur du laboratoire de toxicologie du CHU de Garches (Hauts-de-Seine), était l'invité du 19/20 info, lundi 1er avril. Il a évoqué l'hypothèse d'une légalisation du cannabis, alors que l'Allemagne vient d'en autoriser l'usage récréatif.
Légalisation du cannabis : "Les jeunes iront toujours sur le marché parallèle", estime Jean-Claude Alvarez, professeur en toxicologie Jean-Claude Alvarez, directeur du laboratoire de toxicologie du CHU de Garches (Hauts-de-Seine), était l'invité du 19/20 info, lundi 1er avril. Il a évoqué l'hypothèse d'une légalisation du cannabis, alors que l'Allemagne vient d'en autoriser l'usage récréatif. (franceinfo)
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Jean-Claude Alvarez, directeur du laboratoire de toxicologie du CHU de Garches (Hauts-de-Seine), était l'invité du 19/20 info, lundi 1er avril. Il a évoqué l'hypothèse d'une légalisation du cannabis, alors que l'Allemagne vient d'en autoriser l'usage récréatif.

La consommation de cannabis pour un usage récréatif des adultes est devenue légale en Allemagne, lundi 1er avril. Invité du 19/20 info, Jean-Claude Alvarez, directeur du laboratoire de toxicologie du CHU de Garches (Hauts-de-Seine), estime que "légaliser le cannabis ne va rien changer. En ce qui concerne l'argent gagné, les taxes, regardez l'alcool et le tabac. Ça coûte bien plus d'argent à l'État de prendre en charge les dégâts créés par le tabac et l'alcool que ce que ça lui rapporte", a-t-il affirmé.

Le risque des drogues de synthèse

Le professeur estime par ailleurs qu'une légalisation du cannabis ne mettra pas fin au marché parallèle. "Votre cannabis légal, il sera vendu au cadre qui a envie d'aller à la boutique s'acheter son petit gramme de cannabis pour se faire le chichon le samedi soir. Mais (...) arrêtez de penser que tous les jeunes vont subitement arrêter de consommer du cannabis parce que ce sera légal. Il faudra bien qu'ils le trouvent. Ils iront toujours sur le marché parallèle", a-t-il prévenu, évoquant également le risque de voir advenir de nouvelles drogues de synthèse.

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