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Crack à Paris : Anne Hidalgo propose des sites de prise en charge des toxicomanes

La maire (PS) de Paris propose notamment "un site adapté pour des accueils jour/nuit et une activité de soin" dans le 20e arrondissement, "opérationnel avant la fin de l'année". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, au parc Eole après l'expulsion des toxicomanes qui s'y trouvaient, le 30 juin 2021. (VIRGINIE SEILLER / HANS LUCAS / AFP)

Elle s'était engagée à ouvrir dès cet été un premier lieu de prise en charge spécifique des usagers du crack dans la capitale. La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, propose plusieurs sites possibles au Premier ministre Jean Castex, dans un courrier adressé lundi 30 août, dont l'AFP a eu copie.

"Il est grand temps d'ouvrir les lieux supplémentaires de prise en charge qui permettront de sortir ces personnes de la rue et de leur dépendance", martèle la maire qui a présenté "quatre solutions" aux élus, associations et riverains du nord-est parisien lors d'une nouvelle réunion sur le sujet lundi soir.

"Résoudre durablement la problématique du crack" 

Anne Hidalgo propose notamment "un site adapté pour des accueils jour/nuit et une activité de soin" dans le 20e arrondissement, "opérationnel avant la fin de l'année", deux sites dans le quartier des Grands Boulevards, "dont un opérationnel avant la fin de l'année", et un site pour les femmes toxicomanes dans le 19e arrondissement.

L'ouverture de ces sites doit contribuer, selon la maire, à "résoudre durablement la problématique du crack" à Paris, symbolisée par le regroupement quotidien de toxicomanes rue Riquet depuis que l'accès aux jardins d'Eole, près de Stalingrad, leur a été interdit fin juin.

Anne Hidalgo réclame depuis plusieurs mois l'ouverture de nouveaux lieux d'accueil des toxicomanes mêlant soins, hébergement et espaces de consommation. L'opposition de droite est, elle, vent debout contre les salles de consommation à moindre risque (SCMR) dites "salles de shoot", un terme réfuté par l'élue socialiste.

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