"Un joint a le goût du sang" : Bruno Retailleau veut faire la lutte contre le narcobanditisme "un combat national"

Le ministre de l'intérieur a plaidé en faveur d'une "stratégie globale" contre le narcobanditisme à l'image de ce qui a été fait contre le terrorisme.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, le 15 octobre 2024 à Nanterre (Hauts-de-Seine). (BERTRAND GUAY / AFP)

"Un joint a le goût du sang." Bruno Retailleau hausse le ton face au trafic de drogue. Le ministre de l'intérieur a plaidé, mardi 15 octobre à Nanterre, en faveur d'une "stratégie globale" contre le narcobanditisme à l'image de ce qui a été fait contre le terrorisme. Il a dit considérer que la lutte contre le "narcobanditisme devait être envisagée comme une cause, un combat national".

Bruno Retailleau a repris à son compte les conclusions de la commission d'enquête parlementaire du Sénat sur le narcotrafic qui, en mai, avait étrillé le gouvernement d'alors, dont Gérald Darmanin, pour n'avoir pas pris la mesure "de l'ampleur de la menace". Son prédécesseur avait érigé la lutte contre le trafic de drogue au rang de "mère de toutes les batailles" mais avec des résultats très mitigés

Le ministre de l'Intérieur a évoqué la création d'un parquet national anti-stup, à l'image du Pnat (parquet national anti terroriste), d'un statut du repenti et d'un cadre pour les indics. Toutes ces propositions faisaient partie de la trentaine présentées par la commission d'enquête.

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