"Un joint a le goût du sang" : Bruno Retailleau veut faire de la lutte contre le narcobanditisme "un combat national"
"Un joint a le goût du sang." Bruno Retailleau hausse le ton face au trafic de drogue. Le ministre de l'Intérieur a plaidé, mardi 15 octobre à Nanterre, en faveur d'une "stratégie globale" contre le narcobanditisme à l'image de ce qui a été fait contre le terrorisme. "Derrière le joint, la coke ou d'autres drogues, il y a des réseaux, des mafieux, des gens qui profitent d'autres êtres humains (...) qui commanditent des crimes", a détaillé l'ancien patron des sénateurs Les Républicains devant la presse.
Bruno Retailleau a repris à son compte les conclusions de la commission d'enquête parlementaire du Sénat sur le narcotrafic qui, en mai, avait étrillé le gouvernement pour n'avoir pas pris la mesure "de l'ampleur de la menace". Son prédécesseur, Gérald Darmanin, avait érigé la lutte contre le trafic de drogue au rang de "mère de toutes les batailles" mais avec des résultats très mitigés.
Le ministre de l'Intérieur a dit considérer que la lutte contre le "narcobanditisme devait être envisagée comme une cause, un combat national". Il a évoqué la création d'un parquet national antistup, à l'image du Pnat (Parquet national antiterroriste), d'un statut du repenti et d'un cadre pour les indics. Toutes ces propositions faisaient partie de celles présentées par la commission d'enquête.
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